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J’aime parler aux anges,
Quand mon cœur penche,
Mes matins sont souvent solitaires,
Vouloir des jours tout refaire…
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Mais de rien, le plaisir est pour moi,
Glisser un secret dans sa main,
Je conserve mon coté vaurien,
Je vous en prie, gardez un peu de moi.
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Un regard aux couleurs des plus jolies,
Un sourire balaie les moments d’ennui,
Un baiser, et mon cœur est dans l’insomnie,
Rester seul, perdu dans ce grand lit.
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Vivre en retrait de ce monde imparfait,
Comme ce sol de galets qui blesse les pieds,
Vouloir s’adapter sans pouvoir y arriver,
Nous oublions peu à peu les joies de donner.
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La douleur qui nous vient en dedans,
Nous prouve chaque instant,
Que nous sommes bien vivants,
Et rien pour nous guérir vraiment.
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à 07:33