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Il existe des regards de feu,
Ceux où l’on tombe amoureux,
Comme hypnotisé, sans pouvoir bouger,
Abandonner sans vouloir résister.
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Ne découvrir que l’essentiel,
Ce rouge aux nuances plurielles,
Prédateur aux aguets, pret à bondir,
De cet Arc-en-ciel les roux sont à choisir.
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Dévisager sans vraiment le vouloir,
Se sentir vu même dans le noir,
Dénouer ce foulard au champ de coquelicots,
Déboutonner cette robe par le dos.
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Dans une chute ce que je préfère,
Celle de tes reins reste à faire,
Y poser la douceur de mes mains,
Encore marquées de ces esquisses au fusain.
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Ces cheveux qui se divisent en deux,
Drapent ces épaules aux mille feux,
D’un trait, coupés aux ciseaux par la main,
Apparaisse la médiane de tes seins.
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Si le charme par omission persiste,
J’accepte ma punition, le risque,
Accéder à la demande de nos corps embrasés,
Choisir cette nuit ou jamais…
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à 10:27