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Visiter l’émoi que tu abrites,
Apprendre tout de toi, j’en profite,
Connaître tes secrets qui cohabitent,
Choisir d’être prisonnier de cet endroit magique.
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Sur ce mur règne un accord géométrique,
Photos de nous par trois, ce triptyque,
Etre sûr de soi-même… de ses rêves,
Ces mots tendres au bord des lèvres.
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Reproduire les plaisirs à l’exacte,
De mes gestes aux théories intactes,
Douceur à la perle, caresses nacrées,
Effleurer d’une main la courbe d’un coté.
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Avoir le pouvoir de remonter le temps,
Choquer l’instant d’avant, dans le présent,
Choisir ta place dans l’accident,
Un enfant préfère la tendresse de sa maman.
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Dire à l’épouvantail aux mots durs,
Que rien n’atteint cette sinécure,
Corbeau de mauvaise augure,
Combattre la Faucheuse par l’eau pure.
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Il me reste que de doux souvenirs,
La fraîcheur de nous sensuels, sur ce cuir,
Fermer les yeux, reproduire en braille,
Mes bras ouverts à toi, en éventail.
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Au bord des lèvres, je te dis, je t’aime,
Au bord du cœur, je crie ma peine,
Au bord du bleu, coule une larme,
Au bord du charme, gît mon âme.
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à 11:06