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Les montagnes pleurent au printemps,
Comme cet enfant sans ses parents,
Les rivières naissent à tout moment,
Pour lui cette lettre écrite en pleurant.
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Vivre sans sa maman de tout temps,
Quelle est la plus dure des punitions,
Les papas n’ont pas le cœur chaland,
Ne pas connaître le baiser, douce sensation.
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Rêver d’avoir cette fièvre,
Se faire cajoler, dorloter,
Sentir la chaleur de ses lèvres,
Savoir que plus rien ne peut arriver.
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Ce regard qui vous crie « je t’aime »
D'une main je m’imagine à ses doigts,
Tous ces mots doux que je sème,
Dans mon jardin à manque, ne poussent pas.
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Cette voix que je ne connais pas,
Le son de l’amour, d’une mère à son fils,
M'est inconnu pour moi,
Mes yeux pleurent, se plissent.
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Aujourd’hui j’ai une femme, maman,
J’observe ses gestes de tendresse,
Que je recherche depuis si longtemps,
Moi qui ne suis que maladresse.
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